09 novembre 2018
Propulsé dans ce monde magique et immobile, je me sens égaré, avant-hier encore je jouais chez moi sur les rochers, torse nu, réchauffé par les premiers rayons de soleil du printemps ; et aujourd’hui me voici ici, perdu dans un petit village de Sibérie, juste au-dessus de la Mongolie.
Je me tourne et me retourne dans mon sac de couchage en duvet, nous sommes encore au beau milieu de la nuit ; il fait trop chaud là-dedans, je transpire, mes oreilles sifflent dans un silence absurde.