We have a more suitable website version for you. Please confirm your country to get the right product availibility and even purchase online.

Informations relatives aux cookies du présent site Internet

Nous utilisons des cookies pour collecter et analyser des informations sur les performances et l’utilisation du site, pour fournir des fonctionnalités de médias sociaux et pour améliorer et personnaliser le contenu et les publicités.

En savoir plus

À propos des cookies sur ce site

Les cookies utilisés sur ce site sont catégorisés. Vous pourrez lire ci-dessous les informations relatives aux cookies et autoriser ou refuser certains d’entre eux. Si vous désactivez des catégories de cookies précédemment autorisées, tous les cookies affectés à cette catégorie seront supprimés de votre navigateur. Veuillez consulter les explications sur les catégories de cookies pour plus d’informations.

En savoir plus



Antarctica's best kept secret

18 janvier 2021

16 janvier 2020, Antarctique, à bord du Ice Bird

Le temps est encore mauvais ce matin, mais désormais nous savons que c'est toujours comme ça. Ici, nous devons accepter de nous déplacer dans toutes les conditions.

Hier, nous avons erré toute la journée parmi les icebergs avant de trouver une ligne d'escalade. Nous nous étions enfin résignés à enfouir nos rêves d'alpinisme dans la glace lorsque soudain, en scrutant la zone de Gateway Ridge à l’aide de nos jumelles, est apparu devant nous un splendide canal de glace bleue avec un sommet qui n’avait pas encore été gravi : ici, presque tout est pur et inexploré !

 

 

C’est alors que notre humeur a changé : de calmes et résignés, nous sommes devenus motivés mais inquiets. Ces sentiments qui, avant chaque escalade importante, entrent en conflit et qui, pour des raisons diverses et compréhensibles, se sont alors décuplés.

Nous prenons notre petit déjeuner. Une tasse de café avec laquelle je réchauffe mes mains, une tranche de pain avec du beurre.

Chacun est absorbé dans ses propres pensées, mais notre esprit est déjà là-bas, dans « notre » goulotte tant rêvée et élaborée au cours de notre nuit antarctique, courte et inconfortable.

La mer est calme et le brouillard bas du matin nous laisse à peine apercevoir les montagnes. Sur le pont du navire, une brise froide fouette mon visage, ce qui n'est pas de bon augure. Néanmoins, nous devons y aller.


Pas de ski aujourd'hui, pas même à l'approche du sommet.

Avec le canot, nous cherchons en vain un point d’abordage confortable pour faire face au mur, sans succès. Nous devons sacrément nous déplacer avant de trouver un itinéraire suffisamment sûr.


 

L'air est humide et des éclaboussures d'eau froide nous arrivent sur le visage ; je suis gelé et j'ai hâte de commencer à bouger. Nous déchargeons tout le matériel alors que les vagues nous envoient sur le granit glissant ; Dave, notre « Charon », retourne se mettre à l'abri sur le confortable Ice Bird.

A présent nous sommes seuls. Notre aventure peut commencer.